Un habitant de Reims âgé de 33 ans, dont le mariage prévu le 25 avril dernier a été annulé à cause de la crise du coronavirus a voulu faire un cadeau romantique à sa future femme. Il a tenté de voler le banc de leur premier baiser, en plein confinement. Mais les policiers l’ont rapidement repéré et interpellé. L’histoire se finit bien puisque le maire, Arnaud Robinet, a accepté de vendre le banc au couple.
Ça restera comme l’une des belles histoires de cette période de confinement, digne des paroles d’un classique de la chanson française.
À Reims, un homme de 33 ans, désespéré à l’idée de ne pas pouvoir se marier à cause de la crise sanitaire du Covid-19, a voulu consoler sa compagne avec un cadeau symbolique : le banc où ils s’étaient embrassés pour la première fois, sept ans jour pour jour après ce premier baiser. Un récit insolite raconté dans les colonnes de L’Union.
Il s’agissait cependant d’un banc public appartenant à la ville, note le quotidien régional. Car c’est « notoire », ce mobilier est fait « pour accueillir quelque temps les amours débutants » chantait Georges Brassens dans sa chanson Les Amoureux des bancs publics.
? ? Un Rémois vole le banc de leur premier baiser pour l’offrir à sa future épouse… et se fait interpeller par la police#Reims #Marne #faitsdivers https://t.co/KA37UpeyND pic.twitter.com/ZYwSONRNe0
— L'Union-L'Ardennais (@UnionArdennais) May 3, 2020
Il charge le banc public dans sa remorque
Déterminé, le trentenaire a tout de même décidé de le voler, fin avril. Problème : difficile de rester discret avec un objet aussi encombrant dans sa remorque. Les policiers l’ont ainsi rapidement repéré et interpellé.
Le procureur s’est montré indulgent et a classé l’affaire sans suite, indique le média local. Le geste romantique du Rémois a touché sa compagne. Cette dernière s’est excusée auprès du maire, Arnaud Robinet, mais lui a surtout demandé s’ils pouvaient acheter le banc. L’histoire se finit bien puisque l’élu a accepté.
Les deux amoureux, qui devaient se marier le 25 avril, pourront donc patienter en se bécotant sur leur « banc public, banc public, banc public », comme le fredonnait le poète et chanteur français.
Source : Ouest France