La liberté, la vérité, ne sont-elles pas des concepts rhétoriques ?

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La dernière fois que je vis mon père, il était allongé dans une caisse en sapin; glacé de la tête aux pieds, sa peau collait à son crâne comme si son crâne était sa peau. La mâchoire du vieux boxeur était difforme comme une route à deux voies opposées, et si j’avais conscience que c’était mon père, étrangement, je savais que ce n’était plus lui, et qu’il avait, tel Ulysse, quitté ce corps afin de poursuivre son Odyssée, heureux sans doute comme cet Ulysse de du Bellay qui va faire un beau voyage, pour conquérir non pas la toison d’or de Jason ou d’un dieu en pâmoison, mais celle de la Voie lactée, là-bas, dans ces étoiles qu’il aimait tant.

Il aurait pu appartenir au cercle des philosophes disparus il y a 2 400 ans, entre Platon et Pythagore, entre Socrate et Anaxagore. Je n’ai jamais connu d’homme à l’esprit si libre et si heureux de partager son savoir à un jeune auditoire, il aimait tant qu’on l’admire pour pardonner ses excès, c’était sans doute le prix de sa liberté intellectuelle et sans contrainte, qu’il devait payer plus tard à Charon, le nocher des enfers pour continuer son voyage sur les marais de l’Achéron. Pour en être certain, je déposai une pièce dans sa bouche ; un défunt ne doit jamais partir sans pouvoir payer son tribut aux dieux, et mon père, helléniste dans l’âme, devait avoir cette possibilité, le dernier présent d’un fils aimant.

Cette liberté pour laquelle il s’était battu toute sa vie, pour laquelle il avait fait tous les sacrifices, jusqu’à quitter sa famille, sa terre, son héritage ancestral, pour gagner ce droit absolu d’être l’Homme libre, comme dieu nous a fait.

Une idée de liberté durant longtemps m’obséda, car, je m’en savais privé dans cette société, c’est pourquoi, très tôt, je me construisis mon univers de rêve et de poésie, dans lequel j’étais le seul à être vraiment libre, n’est-ce pas ce que nous faisons tous ?

Il a fallu de nombreuses années d’apprentissage et d’abnégation pour accepter cette illusion terrestre que nous vivons dans la matérialité d’une société au capitalisme aussi flamboyant que cannibale et gourmand d’humanité ; société s’engouffrant dans la bouche béante de monstres antédiluviens, gouffre affamé et monstrueux, avalant les prêcheurs au savoir-faire des fourbes, plutôt que les âmes bienveillantes.

Lorsque l’on parle de liberté, on évoque le plus souvent la liberté morale, sociale et physique, en négligeant la liberté spirituelle qui est sans la moindre limite en dehors de celle que le matérialisme lui impose. Ce matérialisme qui est la création de l’homme dans l’extension de sa volonté naturelle et territoriale, et qui en fait, est le plus grand outil de contrôle que la société ait jamais inventé. Les eaux territoriales, les frontières, la propriété inviolable et privée pour déterminer ce qui nous appartient.

Un oiseau sait-il ce qu’est une propriété privée lorsqu’il se pose sur une branche, un rongeur, un insecte, une abeille qui viendrait demander la permission de butiner une fleur dans un jardin ? Qui décide ce qui appartient à qui ?

Mais si l’homme parvenait à interdire l’accès de sa propriété à tous ces petits êtres indispensables à sa propriété, ce serait, c’est déjà le commencement de la fin de la vie sur terre. Je marche sur une terre qui m’appartient par la loi des hommes, mais sous mes pieds, dans l’invisible, une vie anime une faune bien présente et, plus en profondeur, des cours d’eau ont creusé des abimes insondables, et loin, très loin encore, des grottes mystérieuses qui nous sont cachées. La propriété n’est qu’une illusion, une de plus. Les hommes ont créé des lois pour se rassurer d’être possesseur de ce qui leur survivra, des lois pour contrôler un univers qui ne leur appartient pas, car la nature et son créateur ont autorisé les hommes à jouir de Gaïa, mais pas à la privatiser, comme ils ne cessent de le faire, à la privatiser, à l’exploiter et même… à la vendre. Comment vendre un bien qui ne nous appartient pas et auquel nous appartenons, il faut être humain pour cela.

National Geographic
https://www.nationalgeographic.fr/aventure/au-nepal-la-recolte-haut-risque-du-miel-hallucinogene

La ruche est un endroit sacré, une église inviolable, mais elle ne gêne personne, une année ici, une autre là-bas au grès des fleurs et des arbres, c’est une occupation aléatoire pour l’apiculteur avant de devenir une exploitation raisonnée.

Au Népal, les Kulung risquent leur vie pour aller prélever le miraculeux miel de printemps aux effets psychotropes. Les abeilles géantes butinent « le pollen d’immenses rhododendrons, dont les fleurs roses, rouges et blanches éclosent chaque année entre mars et avril sur les coteaux orientés vers le nord, dans toute la vallée du Hongu[1] ».

Les Kulung ne vont pas nécessairement le manger, mais le vendre au plus offrant, au lieu de profiter librement du fruit de leur récolte à risque, ils le proposent à un grossiste qui le monnaiera à d’autres clients et ainsi de suite, le miel est désormais privatisé pour faire le tour du monde, il ne s’appartient plus, il n’appartient plus ni à la nature ni aux hommes qui l’ont récolté en apesanteur et qui en ont fait, sans le savoir, un produit de luxe. Le miel a-t-il plus de valeur qu’une pomme qui pousse sur une branche, certes non, mais sa rareté en fait désormais un produit réservé à une élite. Nos enfants auront-ils la chance de gouter de ce miel qui nous régalait dans notre enfance ?

[1] https://www.nationalgeographic.fr/aventure/au-nepal-la-recolte-haut-risque-du-miel-hallucinogene

Beautiful herd of young wild horses running on dry grassland in warm evening light. Utah, USA. quebec.huffingtonpost.ca

Lorsqu’au XVe siècle les espagnols ont découvert l’Amérique, ils ont importé avec eux les chevaux, qui, durant 5 siècles se sont échappés dans la nature pour appartenir à la terre et communier avec elle. Aujourd’hui, en Australie et aux États-Unis, les hommes décident d’exterminer ces chevaux, comme on extermina des hommes dans les camps de concentration, et les bisons de l’Ouest américain, et les Indiens, frères d’âmes venant des étoiles, mais de quel droit les hommes prennent-ils la liberté de détruire la biodiversité ? À quel titre ? Au nom du progrès et de la suprématie de la race blanche ? Mais quelle suprématie, la race blanche est pire que le cancer qui ronge nos vieux os et quand je dis blanche, j’englobe tous les peuples humains du Caucase aux confins de l’Afrique et de l’Asie, tous ces peuples qui ont substitué leur spiritualité à celle de Wall Street, le dieu des bas-fonds, le bas fomente le crime pour permettre aux puissants de perpétuer la jouissance suprême de leur existence misérable au service du mal.

Les chevaux participent à la floraison des prairies et à leur renouveau printanier, ils fertilisent les sols sauvages qui n’intéressent personne, et les abattre, c’est déclarer vouloir nuire à la santé de la terre et de la nature qui explose sous des couleurs chatoyantes, nous rappelant celles des étoiles au firmament clignotant, immortelles couleurs silencieuses d’une vie pour nous muette, qui s’expriment à travers nos yeux, comme le reflet secret de notre âme.

www.ferus.fr

Quel fou sur terre décide de tuer les loups qui régénèrent la nature par leur seule présence, ils nettoient de la forêt les bêtes malades et usées par une existence faite de combats et de luttes, ils transportent sur des kilomètres des semences non-OGM et régénèrent les sols, c’est un crime tout aussi odieux de les assassiner avec acharnement et qui décide d’exterminer une race humaine ou animale, qui ?

Faut-il tuer le loup pour se sentir libre ? Faut-il assassiner le clan des loups pour ne pas que… que quoi au juste ?

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Les loups n’ont pas attaqué les hommes depuis des siècles, il sont libres à moitié, contingentés comme des prisonniers humains sur un territoire restreint, privé de leur gibier, désormais élevé dans des enclos pour satisfaire des castrés de l’existence armés de fusils, libres d’assassiner des animaux innocents, car ces chasseurs sont désormais trop lourds, trop paresseux, trop ivres, pour traquer la bête dans les bois, c’est donc l’expression médiocre de leur incapacité d’êtres humains se satisfaisant de leurs crimes sur l’innocence animale, qui, elle aussi, est le fruit du créateur. Cet homme a fait de l’humanité, l’ennemi juré de la vie.

Je ne suis pas cet homme, je ne serais jamais cet homme.

L’homme, toujours l’homme qui se prétend libre d’agir au nom d’un dieu qu’il n’a jamais vu, qu’il ne rencontrera jamais, alors qu’il reste prisonnier d’autres hommes qui lui ordonnent d’agir et d’être, sous prétexte de liberté. La liberté est un piège que l’on nous tend, elle est ce refus secret et irritant, ce refus constant qui amuse les puissants, et c’est par le sombre miracle de la chance ou par celui de la volonté, que nous pourrons peut-être, un jour, l’approcher. Souvent, les anges déchus qui souhaitent recouvrer leur liberté font croire aux hommes qu’ils leur offriront la leur, mais le piège sombre se referme comme une huître du bassin d’Arcachon sur le rêveur, une fois cette liberté à portée de main, car l’ange déchu n’a jamais évoqué ne serait-ce l’espace d’une seconde, l’offrir en vérité aux hommes qui, soumis aux uns, finira toujours soumis aux autres, ces autres qui obéissent l’âme close à Satan, roi de la perversion et de l’illusion sublime. L’homme à tant de comptes à rendre à son créateur, mais sous prétexte de science et de progrès, il le méprise, étouffant en lui toute forme de spiritualité.

Si je demande à un enfant s’il faut tuer les chevaux, il pleurera de tristesse, si je lui demande de couper les pattes d’un blaireau à l’aide d’une pince, parce que c’est un blaireau, il versera des larmes de sang, et si je demande à cet enfant de tuer des loups, il sera désespéré.

Il y a la liberté des hommes et celles des animaux, mais celles des animaux est détruite par la volonté des hommes, comment l’homme peut-il donc réclamer la liberté pour lui-même, alors qu’il est le premier à en priver les autres ? Et puis, il y a la prudence, la pensée, la sagesse qui servent les buts de la liberté, mais qui sont délaissées au quotidien parce que, ce ne sont de loin pas des qualités humaines, mais bien celles de dieux, nos maitres absolus :

  • « Dans l’ordre des biens divins, le premier est la prudence ; après vient la tempérance ; et du mélange de ces deux vertus et de la force naît la justice, qui occupe la troisième place ; la force est à la quatrième. Ces derniers biens méritent par leur nature la préférence sur les premiers ; et il est du devoir du législateur de la leur conserver[1]. »

Le législateur a le devoir de préserver la justice face à l’injustice, mais le législateur aujourd’hui s’est substitué au complice du pouvoir comme Macaron le petit, veut placer ses procureurs acquis à sa cause[2], ce qui est tout l’inverse du principe de liberté d’être et d’agir. L’homme nous plonge dans l’obligation de subir la volonté des tyrans.

Victor Hugo est l’illustration même de la liberté lorsque le 17 juillet 1851, il refusa la révision de la Constitution soumise au vote de l’Assemblée par Louis Napoléon Bonaparte pour lui permettre d’être réélu à la présidence de la République :

– « Après Napoléon-le-Grand, je ne veux pas de Napoléon-le-Petit », avait-il déclaré[3].

Tous les romans Hugoliens transpirent la liberté, Les Misérables, dans lesquels Jean Valjean, ancien forçat en rupture de ban, en constante quête de liberté pour lui, pour le peuple, pour Causette et même pour Javert, afin de lui permettre de s’affranchir de sa dépendance à une justice cruelle et injuste ; Notre-Dame de Paris, avec la somptueuse Esmeralda et sa chèvre blanche, qui danse librement sur les pavés de la Cour des Miracles comme bons lui semble, et Quasimodo, dont le seul droit est de se balancer de poutre en poutre, de corde en corde, de pierres en gargouilles, en sonnant les cloches de Notre-Dame comme un dément amoureux d’une vie qui ne veut pas de lui.

En juin 1848, le grand poète s’élève contre la répression brutale du Général Louis Eugène Cavaignac qui s’est distingué par des faits d’armes et de sérieuses blessures au combat face à la résistance d’Abdel Kader en Algérie ; Hugo s’oppose à la prolongation de l’état de siège d’un homme sans pitié aux ambitions politiques et habitué aux guérillas. Il faut que le peuple respire, il faut que le peuple comprenne que le prix de la liberté est celui du sang des chimères, malgré la honte, malgré les crimes, malgré la répression versaillaise contre ce petit peuple, ceux que l’on nomme désormais avec mépris en 1848, « les communards », et qui vaudra l’érection d’un Sacré-Cœur sur une bute, pour remercier le pouvoir d’avoir réduit le peuple en bouillie. Cette bouillie qu’il aurait bien mangé jusque dans l’auge à cochon, ce peuple affamé, s’il avait pu. Et ce n’est pas tant la faute à Voltaire ni même à Rousseau, si Gavroche a été fauché sur les barricades par un coup de fusil ajusté et cruel, quel homme tire ainsi un enfant des rues, innocent comme la misère ? Gavroche s’est éteint dans un souffle dans le ruisseau, avec dans chaque main, une balle et de cartouches un sceau, et l’âme des braves à laquelle songeait Ossian, ce poète des héros d’un autre temps, a aspiré celle de l’enfant en un mémorable instant.

Victor Hugo est le grand défenseur des causes perdues, des droits de l’homme et de la femme, du droit des enfants à ne plus être esclaves des adultes, lui qui va réclamer en vain l’amnistie pour les communards pour saluer les triomphes de la liberté et du courage, car ne faut-il pas toujours du courage pour porter le flambeau de la Vérité et celui de la Liberté ?

Cette liberté que revendiquent les hommes, comme les Gilets Jaunes aujourd’hui, ils la revendiquent auprès de chefs élus ou pas, dictateurs et censeurs moraux qui décident de brimer et d’imposer des restrictions à la majorité. Mais pourquoi donc traiter les hommes ainsi, en dehors des fourmis qui mettent en esclavage les pucerons, seuls les humains sont capables de telles bassesses envers eux-mêmes et le monde animal.

Que signifie être né libre dans la bouche de ceux qui nous gouvernent ? 

Pour un animal, c’est tout simplement vivre, pour un homme, c’est tout un complexe d’idées sociales qui s’opposent les unes aux autres. La liberté, c’est être libre d’aller et venir où bon nous semble, mais cette liberté a un prix et sans argent, on ne va nulle part, c’est le coût de la liberté de son esclavage. La liberté, c’est de croire que le travail est une aubaine, alors que c’est une prison sociale et que, pour en sortir, il faut toujours plus d’argent pour l’acheter, alors, la liberté c’est l’argent ? En effet, la liberté c’est l’agent pour ceux qui vivent selon ses codes.

Pour les savants réformistes aux volontés transhumanistes, être libre, c’est être transformé mécaniquement, numériquement, pour vivre soulagé du poids de la pensée et du corps, et même de sa conscience.

Pour les autres, c’est être libre de faire, de choisir pour soi, mais le cerveau des hommes est tellement abîmé aujourd’hui, qu’ils ne parviennent même plus à comprendre le concept même de liberté, puisque la minorité dirigeante s’attend à trouver des hommes soumis à leurs idées de liberté, plutôt qu’à la liberté propre de chacun.

Nous sommes nés et nos enfants plus encore, dans une société où la tyrannie culturelle, religieuse et politique, car on ne peut séparer l’une des autres, même si les idéaux de la révolution ont été de séparer l’état et le tiers état, nous sommes nés sous l’influence du religieux, toujours présent où que l’on soit.

Désormais les prières se font dans la rue, par pure provocation, car la foi est le rapport de chacun avec son Dieu et c’est du domaine de l’intime et du privé, ce ne doit pas être une démonstration théâtrale pour bien indiquer à l’autre, le mécréant, qu’il est justement mécréant, et c’est aussi valable pour les Hébreux et les chrétiens qui partageaient le même temple 2 siècles après Jésus Christ. Mais puisque Dieu est amour, il ne fait pas de différence entre celui qui prie dans la rue et celui qui prie sur son tapis de prière dans sa chambre, face à la Mecque ou dans une synagogue ou une église. Chaque endroit saint est un espace de transmission du savoir et d’énergie vitale, quelle que soit la pratique religieuse, aucune ne doit être méprisée, car ces endroits sacrés sont des hymnes à l’amour, seuls les hommes, les mauvais hommes qui s’attribuent les paroles de notre Père, bafouent l’idée même d’union entre les hommes, ce que souhaitent le créateur de toutes choses, c’est l’unification absolue.

La religion est considérée avoir un rapport à Dieu, mais également à Satan, son plus bel ange, et la religion en France depuis Louis IV, ce sont les loges maçonniques qui contrôlent la pensée, le politique et le financier, en installant des hommes et des femmes soumis aux ordres, à toutes les positions stratégiques, afin de parler comme un seul homme, afin de diriger, comme un seul homme, afin d’exécuter, comme un seul homme. Ces religions volent la place même de Dieu, pour servir Satan. Bien sûr, cette minorité de tyrans n’est pas nombreuse, mais peu importe le nombre, si chaque emplacement stratégique est réservé et contrôlé.

En 400 av. J.-C., Anaxagore de Clazomènes disait fort justement que « Dans tout, il y a une part de tout. » Le bien et le mal, la vérité et le mensonge, le religieux et le laïc, il faut avoir été religieux pour devenir laïc, c’est inévitable, on est ce que l’on ne veut pas ou plus être.

Nous vivons une époque formi…diable.

Philippe A. Jandrok© tout droit réservé

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1.Les Lois, Livre I, 631c-d.

[2] https://www.mediapart.fr/journal/france/260918/macron-veut-choisir-lui-meme-ses-procureurs

[3] http://expositions.bnf.fr/hugo/arret/liberte.htm

3 Commentaires

  1. Je partage vos valeurs !… Mais,
    La liberté se mérite, elle est l’apanage des personnes ayant atteint un haut niveau d’évolution mentale, et quelque soit la société calamiteuse dans laquelle ils vivent, ils auront les moyens de leur indépendance financière, et de se préserver des despotismes, de la paranoïa et de toutes les tentatives d’aliénations ambiantes.
    A quoi bon étaler toutes les sottises des imbéciles ? ces probablement irrécupérables morts-vivants, qui se croient d’autant plus libres qu’ils sont riches et puissants, et qui le sont d’autant moins qu’ils ont privilégié l’avoir sur l’être et le faire. Ils rejoindront pour leur peine tous les malheureux qui gémissent dans les limbes jusqu’à ce que leur anéantissement éternel ne les délivre de leur souffrances.
    Jean-Louis Tripon, Président de l’AFDMS https://developpement-mental-semantique.com/

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